Sur les routes birmanes...

19 NOVEMBRE
Nous quittons ensuite le calme de cette region pour nous diriger en bus vers Mandalay, une grande ville connue pour regorger de monasteres. L’etat des routes birmanes est tel qu’il nous faudra 10 heures de trajet pour parcourir les 150 km de routes de montagne jonchees de trous et de nids de poules ou il n’est pas aise de se croiser. En de nombreux endroits, la route auparavant à 2 bandes se retrecit en une seule, l’usure rongeant le macadam par les cotes. Il est tres clair ici que leur renovation est loin d’etre le principal souci du gouvernement, probablement trop occupe a investir dans son armee. Sur de nombreuses routes nous observons des birmans accroupis sous un soleil de plomb, remplissant les trous de goudron et de petits cailloux meticuleusement disposes les uns a cote des autres. Ca pue le travail force.
Neanmoins, comme toujours ici, la bonne humeur est bien presente dans le bus, les birmans fredonnent face a un ecran où defilent des clips de karaoke… Vive les chansons d’amour pendant 10 heures, les birmans, ces eternels romantiques, adorent, nous bof…:-/

Arrives a Mandalay, nous sommes surpris par la crasse, le bruit, la circulation chaotique et l’omnipresence des mobylettes. Phil et moi n’echangeons qu’un seul regard : c’est decide, demain matin, on quitte cette ville et on part vers l’etape suivante : Bagan. Et c’est reparti pour 8 heures de bus sur routes defoncees :-). Nous avons la chance d’arriver à Bagan avant le coucher du soleil, que nous admirerons du toit d’une pagode. Sur une vaste plaine sont dissemines des milliers de temples datant d’il y a plus de mille ans. Une merveille s’elevant au meme rang que les temples d’Angkor au cambodge. Le lendemain, nous louons des velos pour circuler sur cet impressionnant site dans une partie de cache-cache avec les petits vendeurs de souvenirs, un peu trop presents a notre gout, mais inevitables en ce site touristique majeur.

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