Birmanie: prolongations :-)

29 NOVEMBRE

Lors de notre retour vers Rangoon, nous revivons bien entendu le même cinéma lors de l’achat des tickets de bus, a la difference tout de même que nous parviendrons a faire flechir l’employe de la compagnie. 10 heures de bus plus tard, nous arrivons a Rangoon, ou la guesthouse fourmille d’une etonnante activite. L’aeroport international de bangkok est ferme pour une duree indeterminee, occupe par des manifestants anti-gouvernementaux. Etant donne que c’est la principale porte de sortie du pays nous nous retrouvons bloques ici avec les differents backpackers rencontres une ou plusieurs fois sur les routes lors de nos differentes etapes birmanes.. En effet, au Myanmar, le tourisme est si peu developpe qu’on croise et recroise les meme tetes au cours du voyage, en fonction de l’itineraire de chacun. La guesthouse prend vite des airs d’auberge espagnole…

Nous profitons de ces quelques jours bonus pour nous rendre dans un haut lieu de pelerinage du pays : le Golden Rock, une espèce de rocher dore en equilibre au bord d’une falaise, soi-disant retenu par un cheveu du Bouddha. Pour l’atteindre nous prenons un puissant truck qui ne demarre qu’une fois totallement rempli. C’est la mesure de securite pour assurer que personne ne s’envole par dessus bord pendant le trajet plutôt « secoue » ! :-) Inconfort et sensation garanties, on adore. Nous escaladons ensuite la montagne, entoures de pelerins birmans, qui se rendent en famille coller quelques feuilles d’or sur ce monument sacre… mais que les femmes, etres hautement impurs, ne peuvent approcher a moins de 4 metres… Recueillement et ferveur religieuse sont au rendez-vous au sommet de la montagne, dans une odeur d’encens et au son des clochettes qui tintent au vent... atmosphere magique.

Birmanie: Detente au bord du golfe du Bengale... Si on veut :-/

23 NOVEMBRE

Nous regagnons ensuite Rangoon pour nous diriger vers les plages peu frequentees du golfe du bengale. Pour ce faire, nous devons traverser le delta de l’irrawady, qui avait ete devaste par le cyclone nargis en mai 2008. Zone ou apparement la presence d’etrangers est loin d’etre desiree. La compagnie de bus refuse tout d’abord de nous vendre les tickets, pretextant la necessite d’un permis (qui, nous le savions, n’etait plus d’actualite). Une fois demontre le fait que la zone est actuellement ouverte, ils refusent de nous vendrent les tickets, pretextant que le bus est complet… Une dizaine de personnes seulement attendent, on en mettait bien plus dans les bus birmans jusqu’à aujourd’hui :-/. Le vendeur de billets m’explique enfin qu’ils ne vendent pas de billets aux etrangers car une dizaine de check point militaires jalonnent la route. Les temps de verification de nos passeports impliqueraient un retard total de deux heures pour le bus. Malgre mon insistance, nous repartirons bredouilles. Mais sans avoir dit notre dernier mot. Optant pour la solution B, nous decidons de nous rendre au-dela de la zone controlee en prenant un ferry qui la contourne par le fleuve. La aussi nous rencontrons une farouche resistance mais obtenons nos tickets au bout de deux heures d’insistance… et sans bakchich ! Pour 7 dollars, nous achetons un espace sur le sol de 60*180 cm… pas énorme pour des europeens avec un sac a dos, pas top confo mais bon, ca ira. Nos voisins birmans nous voyant nous asseoir par terre nous offrent une de leur toile ciree excedentaire pour poser nos fesses.. toujours fideles a leur gentillesse legendaire. Le bateau demarre, c’est parti pour une croisiere de 19 heures qui s’averera etre un veritable cauchemard. Une fois le soleil couche, la lumiere du neon attire les insectes par milliers, ils nous pleuvent dessus, de toutes formes et de toutes taille, par centaines. Tout le monde se debat, les birmans comme les deux etrangers perdus parmis eux… jusqu'à se resigner au bout d’un moment… Des enormes coleopteres entrent dans mon pull… je les attnd a la sortie ! Beurk, j’ai l’impression de vivre Fort Boyard version longue ! Mais pas question de jouer les riches occidentaux equipes et d’installer la moustiquaire !Une fois arrives a la plage de Nwe Saung, le paradis nous fait vite oublie ce rude trajet de 28 heures au total. Notre petit bungalow de bambou perdu parmi les palmiers fait face a une plage de sable blanc et a une mer bleue à 30°C… Nous en profiterons pendant 5 belles journees, degustant des fruits de mer grilles, nous laissant flotter sur de grosses bouees gonflables, bien vite rouges comme des homards… Un des avantages de l’inaccessibilite de ce trou perdu est que nous avons la plage quasiment pour nous seuls… Detente apres baroudage intensif, que du bonheur. Les coupures d’electricite sont ici, comme partout, plus que frequentes. En fonction des regions, le gouvernement accorde un certain nombre d’heure d’electricite aux habitants. Si ils en veulent plus, ils n’ont qu’a posseder leur propre generateur et l’alimenter. Mais on apprend tres vite a se passer du superflu ici.

Mais le paradis n’est pas toujours rose : un vieil homme nous apprend que les cyclones, autrefois inconnus dans cette region, la devastent de plus en plus souvent : avant Nargis, qui a epargne Nwe saung, la region a ete completement devastee et inondee en 2006 par le cyclone Mala…
Pourtant, ici, pas d’emission de CO2 : ni voitures, ni electricite, ni grosses usines… neanmoins, les habitants paient cher les consequences de notre insouciance bien occidentale face au probleme climatique et notre refus de sacrifier notre confort face a un probleme bien evident. La totale injustice de cette situation me donnent la nausee !

Sur les routes birmanes...

19 NOVEMBRE
Nous quittons ensuite le calme de cette region pour nous diriger en bus vers Mandalay, une grande ville connue pour regorger de monasteres. L’etat des routes birmanes est tel qu’il nous faudra 10 heures de trajet pour parcourir les 150 km de routes de montagne jonchees de trous et de nids de poules ou il n’est pas aise de se croiser. En de nombreux endroits, la route auparavant à 2 bandes se retrecit en une seule, l’usure rongeant le macadam par les cotes. Il est tres clair ici que leur renovation est loin d’etre le principal souci du gouvernement, probablement trop occupe a investir dans son armee. Sur de nombreuses routes nous observons des birmans accroupis sous un soleil de plomb, remplissant les trous de goudron et de petits cailloux meticuleusement disposes les uns a cote des autres. Ca pue le travail force.
Neanmoins, comme toujours ici, la bonne humeur est bien presente dans le bus, les birmans fredonnent face a un ecran où defilent des clips de karaoke… Vive les chansons d’amour pendant 10 heures, les birmans, ces eternels romantiques, adorent, nous bof…:-/

Arrives a Mandalay, nous sommes surpris par la crasse, le bruit, la circulation chaotique et l’omnipresence des mobylettes. Phil et moi n’echangeons qu’un seul regard : c’est decide, demain matin, on quitte cette ville et on part vers l’etape suivante : Bagan. Et c’est reparti pour 8 heures de bus sur routes defoncees :-). Nous avons la chance d’arriver à Bagan avant le coucher du soleil, que nous admirerons du toit d’une pagode. Sur une vaste plaine sont dissemines des milliers de temples datant d’il y a plus de mille ans. Une merveille s’elevant au meme rang que les temples d’Angkor au cambodge. Le lendemain, nous louons des velos pour circuler sur cet impressionnant site dans une partie de cache-cache avec les petits vendeurs de souvenirs, un peu trop presents a notre gout, mais inevitables en ce site touristique majeur.

Birmanie: La quietude du lac inle

15 NOVEMBRE

Nous nous envolons ensuite pour Heho, dans la region du lac inle... le lac inle est une paisible etendue d'eau bordee de montagnes et est borde de villages inthas, avec de nombreuses maisons sur pilotis. Les hommes sont pour la plupart des pecheurs et gouvernent leur barques en manoeuvrant une rame a l'aide d'une de leur jambe, ce qui leur permet d'avoir une main libre pour manier le filet de peche. En superposant des couches de jacinthes d'eau fixees au fond de l'eau, cette ethnie a construit sur le lac des cultures hydroponiques sur lesquelles poussent diverses cultures dont celles de la tomate, du riz et même des vignes. Nous decouvrons le lac en bateau mais le voyage se transforme rapidement en une tournee des magasins de souvenirs, ce qui n'est pas trop notre tasse de the... nous partons donc le lendemain explorer la region en velo et parcourons les campagnes de villages en villages, accueillis par les cris des enfants curieux de decouvrir des touristes blancs... l'appareil photos fait sensation et la vue de leurs portraits est accueillie par des rires tellement vrais et spontanes qu'ils vous vont droit au coeur... ce sont des purs moment de bonheur que nous vivons la... Ici, vu la tres faible affluence touristique, il est facile de sortir des sentiers battus... Avec mes cheveux blonds et mon teint pale, je me sens observee comme une extra terrestre a un point que cela en devient genant par moments...

Le lendemain nous partons avec un local et un ami allemand rencontre sur les routes pour un trek de 3 jours et 2 nuits au travers des montagnes et des rizieres, a la rencontre des ethnies shan et pao. A nouveau l'accueil est incomparable... nous sommes accueillis chez l'habitant pour les repas et les nuits, et ils vous offrent ce qu'ils ont de meilleur sans rien attendre en retour... nous gouterons ainsi de delicieux curries bamars aux legumes du jardin... Ces gens si simples vivent dans des maisons aux murs formes de nattes de bambous, ne comportant qu'une seul piece qu'ils enfument pour se proteger des moustiques... Nous sommes accueillis dans une famille pao, qui a invite tout le voisinage pour l’evennement de notre visite. Nos hotes possedent le luxe d’avoir une TV munie d’un DVD, petit ecran autour duquel se reunit chaque soir une grande partie du village. Voilà qui rappelle les annees 1950 en Europe, loin de notre societe actuelle ou chacun se barricade chez soi. Nos hotes nous montrent fierement les clips d’une chanteuse Pao, mais leur fierte est tellement touchante qu’elle nous affecte plus que le cote un peu ridicule du clip et nous aide a n’echanger que des regards complices (je ris encore en repensant a ce clip, avec la chanteuse balancant les mains et la tete en cadence :-)).

Pour la plupart, les familles de la region vivent de la culture des feuilles servant a fabriquer les cherroots, des cigares exportes dans toutes la birmanie et en chine et en coree (un partenariat commercial entre regimes semblables ne peut que marcher!!!). Les flancs escarpes montagnes regorgent de cultures de ces feuilles, les femmes les cueillent avant de les secher sur des plaques chauffantes artisanales, avant que l'industrie locale ne les rachete pour les rouler en cigares... tout ce travail ereintant pour un salaire moyen de 2.5 dollars par jour! Dans ce pays comme partout en asie du sud est, les gens travaillent avec un courage admirable simplement pour subsister, me rappelant a nouveau la facilite de nos vies de consommateurs occidentaux. Nous parcourons ainsi des paysages sublimes, admirant les rizieres dans des vallees encaissees entre des flancs de collines ou la jugle a repris ses droits, reprenant nos souffles apres l'ascension d'une montagne escarpees, face a des panoramas splendides... Nous traversons de magnifiques villages de pecheurs, sur des sentiers bordant une riviere jallonees de petits ponts menant aux maisons de bambous, et toujours accompagnes par une meute d'enfants rieurs et curieux... J'adore ces moments là!

toujours aussi sportive, j'ai un mal fou a arriver au bout... mais dans ce cas-ci, c'est le seul moyen d'acceder a ces regions tellement reculees ou si peu de touristes n’aient jamais eu l’occasion de poser le pied... effectivement, comme notre guide nous l'avait promis avant le treck, les touristes nous n'en croiserons aucun durant ces quelques jours loin de tout... Sinon remboursés ;-)

Birmanie, terre bouddhiste

11 novembre 2008


Que votre liberté
puisse servir la nôtre

Aung San Suu Kyi




Nous prenons ensuite un vol vers Rangoon, l'ancienne capitale du Myanmar (Birmanie). Nous partons ensuite a la decouverte de cette ville, traversant divers quartiers pour en atteindre le centre... et je dois avouer que pendant une petite heure je me suis demandee si j'allais ou non aimer ce pays aux routes defoncees, aux trottoirs jonches de detritus et de crachats rouges de betel (un melange de racines que les habitants machent pour planer), aux facades devorees par la crasse, a la poussiere omnipresente et a la foule dense. De plus, je n'aime jamais beaucoup les villes... Il me faudra cette petite heure pour me convaincre que oui, je vais aimer ces gens au sourire tellement present et toujours bienveillant, ces enfants rieurs et joueurs, les femmes aux cheveux magnifiques et aux joues fardees de tanaka (une poudre qui, en plus de les maquiller, les protege du soleil), les hommes deambulant nonchalement en longyi colore, une sorte de jupe, ce peuple tellement digne et genereux malgre son extreme pauvrete, ... toutes ces couleurs et ces odeurs, je les aime deja!

La ville parsemee de pagodes et de monasteres rutillants temoigne d'une foi bouddhiste profonde. Nous avons de la chance et arrivons pile pour le festival de la pleine lune de novembre, durant lequel de nombreux pelerins viennent en famille celebrer leur foi en bouddha. De petites processions de voitures et velos decores de petites loupiottes et clamant des messages d'une voix nasillarde animent toute la ville. Les pagodes sont eclairees de milliers de bougies pour l'occasion. Atmosphère magique au son des clochettes et dans une odeur d'encens. Les pelerins tournent autour de la stuppa centrale, et prient dans les petites loges qui la bordent, et pic-niquent aux abords de la pagodes en famille... Nous sommes impressionnes par cette atmosphere de reccueillement et de ferveur religieuse. Nous parcourons la ville et retrouvons cette atmosphere dans les differentes pagodes notamment dans la fameuse pagode shwedagon, veritable joyau du sud est asiatique, la plus belle construction que nous n'ayons jamais eu la chance de voir. Nous rencontrons un jeune moine dont je ne citerai pas le nom pour lui eviter tout ennui ulterieur (on apprend vite a etre prudent ici...). Notre moine a 25 ans et est originaire d'un village au nord de rangoon. Nous sympathisons et il nous confie a voix basse, avec des regards inquiets autour de lui, sa facon de penser et son profond degout vis-a-vis de ses dirigeants. Il nous raconte que suite aux manifestations de l'annee derniere, auxquelles il a activement participe, il a du fuir son monastere de rangoon pour rejoindre son village pendant quelques mois, pour eviter de 'disparaitre' comme ce fut le cas de plusieurs centaines d'autres. Il dit etre pret a se battre le jour venu, meme contre des membres de sa propre famille. En effet en Birmanie, chaque personne possede un membre de sa famille dans l'armee, ou le recrutement de fait surtout sur base de l'appat du gain. Nous avons beaucoup de mal a comprendre comment un tel engagement est compatible avec une foi bouddhiste (et pourtant nous assistons a de veritables manifestations de foi de la part de ses membres). Il manque surtout un meneur aux opposants du regime, leur charimatique leader Aung San Suu Kyi etant toujours assignee a residence surveillee depuis plus de 12 ans maintenant.

Parler ne peut se faire librement ici, nous devons eviter les endroit publics tels que la pagode pour avoir ce genre de conversations. En effet le regime en place est base sur l'espionnage et la delation, ainsi que sur une non-education des masses. Les espions sont nombreux, notamment dans les hauts lieux touristiques ou de faux guides sont charges de surveiller les occidentaux trop ouverts a la conversation avec des locaux... guide qui lors de notre visite, nous confie que le moine qui nous accompagne n’en est point un… atmosphère de méfiance déconcertante….


et pour un peu mieux comprendre

http://archives.lesoir.be/birmanie-le-monde-hurle-la-junte-tire_t-20070927-00D45G.html

Citytrip a Hong kong

12 novembre 2008


Arrivés à Hong Kong sans encombres (c'est tellement rare que ça mérite d'être souligné), nous avons été accueillis par Sayu et Nico, nos amis expats.
Hong Kong est une ville étonnante de par sa mixité asiatico-occidentale. Nous en découvrons d’abord la partie centrale, peuplée d’asiatiques et d’expats, au point de douter par moments qu’on est bien en Asie ! En effet, plus de 300.000 expats peuplent cette partie de la ville et animent ses nombrent bars trendy et ses restos fashion. La ville est hérissée d’une foret de tours de verre, et s’étend sur plusieurs niveaux reliés par un système d’escalators. Les petites rues escarpées sont bordées d’une multitude de restaurants de rues et de petits magasins vendant des breloques « made in China ». Et les grandes rues ne sont qu'une succession de magasins de luxe, destines a assouvir la passion commune de beaucoup de hong-kongais: le shopping!!!
En ce premier soir, nous découvrons une cuisine de rue délicieuse, et explorons les bars « hype » de la ville, passant d’un ice bar (-10°C, protégés du froid glacial par un manteau de fourrure prêté par la maison) à un bar decore d antiquites indonesiennes, puis a un roof bar à la vue hallucinante…


Nous partons le lendemain à la découverte de la ville centrale en tram à 2 étages circulant entre des tours à l'aspect plus ou moins récent. Dans les années 80, Hong Kong a connu un boom immobilier au cours duquel la rapidité de construction a primé sur la durabilité des immeubles. Leur aspect délabré actuel en est le résultat...
Traversant des petits marchés chinois de toutes sortes, nous admirons les variétés de fruits et légumes et observons avec curiosité et dégout les échoppes d'aliments exotiques séchés à l'odeur parfois peu ragoutante... et l'écaillage de poissons encore bien vivants... ou l'arrachage de pattes et la décapitation d'une tortue.. aah les chinois, je ne m'y fait pas :-(!
Nous traversons des malls de luxe tous plus grand les uns que les autres et des magasins de jouets kitch a la HELLO KITTY, pour ensuite nous diriger vers le Peak qui offre une vue epoustouflante de cette foret de building dense... Nous terminons la soiree avec une dizaine d'expats belges venus tenter l'experience dans cette NY asiatique... mais qui n'ont pas oublie comment on fait la fete a la belge!



Le lendemain, apres un delicieux lunch aux dim sum, nous prenons un veritable bain de foule a Kowloon, de l'autre cote de la baie que nous traversons en ferry... noyes parmi des milliers de chinois harpentant les magasins de la ville, nous parcourons les petits marches aux plantes, aux oiseaux (sic) et aux babioles "made in china"... avant de nous diriger vers le harbor offrant une magnifique vue sur une Hong Kong by night eclairee de toutes parts...







Le lendemain, Phil et moi quittons Sayu, Nico et Kim pour nous diriger vers Macao d'ou nous rallions Bangkok en avion... une seule soiree a bangkok implique le dilemme du choix parmi tant de choses a faire... nous optons pour un festin de sushis sur tapis roulant suivi d'une visite au night market (ah la tentation du surpoids avant nos prochains vols, quelle mauvaise idee!) pour terminer par un coktail sur un roof bar eclaire de milles bougies... Le contraste entre HK et Bgk se ressent au niveau du sourire et de la gentillesse de leurs habitants respectifs...

Australia : Great Barrier Reef

3 Janvier 2008


Phil et moi partons ensuite en amoureux vers les eaux limpides des Whitsundays Islands, au large de la grande barrière… Nous avons installé notre tente sur une petite île déserte, Hook Island… Vive le camping sous 30°C(un bonheur, pas vrai Phil ? ;-) au milieu des varans non craintifs…

L’île est une réserve naturelle équipée d’un petit ressort tenu par une famille australienne des plus accueillantes et à l’accent des plus surprenant (« hein ??? qu’est-ce qu’elle a dit ?? » au point de ne plus se croire en Australie !). Les campeurs y disposent d’une cuisine et de douches avec une eau désalée. Ils nous prêtent des combinaisons anti-méduses (hypeeeeer sexy), nous évitant les piqûres qui peuvent être jusqu’à mortelles dans la région…

Nous y avons découvert les joies du snorkeling dans de magnifiques jardins coralliens regorgeant de poissons et d’autres animaux aux milles couleurs… Nous avons nagé parmi les coraux et les tortues (sic !), profitant de cette merveille de la nature en grand danger de disparition… notamment suite à l’essor touristique de la région, de nombreux tour-operators négligeant l’aspect durable de leur activité… Les bateaux jetant négligemment l’ancre sur des récifs nous énervent rapidement.

Après quatre jours sur ce petit paradis, nous avons décidé de changer d’île et un bateau nous dépose sur Hamilton Island… où à peine débarqué nous regrettons le paradis perdu d’Hook Island. Hamilton est un repaire à touristes fortunés, les hôtels défigurant le paysage se voient de loin… les touristes y circulent en buggy. Nous fuieront cette île pendant la journée pour des excursions en bateau, qui nous ramène à Hook Island et ses jardins de coraux pour notre plus grand plaisir et nous fait découvrir des paysages de carte postale : plages de sables blanc et eaux dans tous les tons dégradés du turquoise. Et le soir, nous profitons du confort d’Hamilton et des petits resto sur la marina… vive les vacances. Ce sera ma seule occasion de voir les célèbres kangourous et ces cryptiques petits koalas… dans un zoo !!!

Sydney parade

24 DECEMBRE 2007

Après un vol interminable et un noël passé inaperçu lors de cette traversée aérienne des fuseaux horaires, je débarque à l'aéroport de Sydney où m'attendent Phil et Dev, l'un de nos adorables hôtes australiens, et ex collègue du labo de bio marine... C'est bon de les retrouver... Nous rejoignons Raph et Simone dans leur apart de Dee Why, un sympathique quartier balnéaire de Sydney, où ont débarqué un peu plus tôt d'autres amis belges, Chris et Caro, ainsi que Laf, Laurence et leur petite Juliette... ¨

Nous découvrirons ensemble un Sydney ensoleillé, son opéra, ses rues animées, ses innombrables plages et son "défilé de mode" permanent... me faisant parfois penser à un gigantesque St Tropez... Les gens y sont à première vue très "fashion" et relativement superficiels... il parait que la bronzette est LE hobby national (et le cancer de la peau est LA maladie du 21 àme siècle en Austarlie...)

Visites, shopping et détente sont au programme... Même mode de vie que chez nous, un peu plus à l'américaine mais surtout avec le soleil au rendez-vous... après le boulot, l'australien se délasse à la plage puis sirotte son apéritif en terrasse... pas déplaisant, on s'expatrie??? ;-)






Nous aurons le plaisir de fêter l'année nouvelle sous les éblouissants feux d'artifices écalirant le pont de Sydney, véritable fierté des habitants, avec l'opéra en fond de décor... Magnifiques feux d'artifices sur la ville d'un coté et explosion d'étincelles sur le pont ...

Je laisse les photos parler d'elles même...



Le Laos, j'y reviendrai...

01 DECEMBRE 2007

De retour de Muong Ngoy, nous avons fêté les 32 ans de Phil à Luang Prabang. La petite ville regorge de restaurants et de bars à cocktails sympas. Chaque soir, les touristes déambulent dans un petit marché de souvenirs et marchandent de magnifiques textiles à des prix dérisoires. Aux abords de Luang prabang, nous avons pu admirer de superbes chutes d’eau dévalant en cascades entre les arbres.

Nous avons aussi eu la chance d’y assister au Loy Krathong, un festival thaï qui a lieu ici aussi. A la pleine lune de novembre, les habitants célèbrent les esprits des eaux en déposant de petits radeaux de papier illuminés d’une bougie sur les eaux du Mékong. A la lueur des bougies, leur prières s'élèvent avec ferveur. Une façon très humble de rendre hommage aux bienfaits du fleuve et de s'excuser de le traîter d'une telle façon. Si les occidentaux devaient faire pareil, ils auraient bien des pollutions à se faire pardonner…




Il est ensuite temps de se rediriger vers Bangkok en vue de mon retour au pays. Notre dernière escale est Vang Vieng, une ville aux superbes paysages escarpés bordant une rivière surplombée de petits ponts de bambou. Malheureusement, Vang Vieng est déjà pourrie par le tourisme. Les restaurants à TV et les bars y pullulent. Les touristes y sont affalés dans des canapés tournés vers l’écran et passent leurs soirées devant un épisode de Friends une bière à la main. Il semble que toutes ses habitantes se soient reconverties en vendeuses de pancakes. Néanmoins, Vang Vieng possède un avantage que nous n’avons pas encore trouvé dans nos autres escales laotiennes : on peut y louer une mobylette. Ainsi, Phil et moi repartons sur notre moyen de transport favori à la découverte des campagnes, des villages et des grottes à Bouddhas des environs. Les petits ponts de bambous enjambant les rivières se succèdent, et les droits de passage aussi ;-). Comme de bons petits touristes, nous nous adonnons aussi à l’activité locale et descendons la rivière en nous laissant emporter dans de grosses bouées gonflables, sous le soleil…. Ah vive les vacances !!!

Malheureusement elles tournent à leur fin et il est temps pour moi de sérieusement penser à regagner Bangkok, d’où décolera mon vol de retour. Destination atteinte après quelques heures de bus suivies d’une nuit de train. Nous profitons au maximum de mon dernier jour dans cette grande ville asiatique : copieux repas dans les « food hall » des centres commerciaux, proposant toujours cet incroyable choix de mets divers à prix minis qui me fais saliver rien qu’à y penser, et visite en bateau des canaux de Bangkok Noi.

Le lendemain, je découvre le véritable sens de l’expression « avoir des pieds de plombs » en quittant ce continent qui m’a tant fait vibrer et dont les habitants m’ont tellement touchée par leur simplicité… Pas de doute j’y reviendrai (via Hong Kong cette fois, avec un petit coucou à Sayu et Nico). Phil continue sa route mais on s'est donné rendez-vous dans quelques semaines à Sydney…

A Barhein, mon escale, la compagnie d’aviation (GULF AIR pour ne pas la citer!!!) applique à nouveau sur ma personne sa politique d’élimination des voyageurs solitaires suite à leur intense overbooking. Grrr, il est 2 heures du mat, j’ai déjà 14 heures de voyage et d’attente dans les dents, je montre les crocs. Je finis donc, après de longues négociations relativement agressives, en business class dans un avion me ramenant vers l’Europe.... où la présence de mes amis et de ma famille me console de ce retour trop rapide à mon goût dans ce pays au ciel et aux visages gris... Je survivrai jusqu'à la suite... le soleil australien…dans 3 semaines ;-)